Les Ogres de Barback reprennent la route cet automne. Cette fois-ci ce groupe de scène ne part que pour quelques concerts, des moments uniques pour nous présenter quelque chose de différent !
C’est tous les quatre, seuls et sans artifice, qu’ils souhaitent revenir sur scène. Les 35 instruments dont joueront ces multi-instrumentistes chevronnés, constitueront la scénographie de ce concert.
Un répertoire profondément renouvelé, clin d’œil aux glorieux anciens ou directement en prise avec les sonorités du nouveau millénaire. Ils défendront leur conception de la chanson française : classique ou métissée, acoustique ou électrique, poétique ou survoltée, amoureuse ou contestataire, pour les petits ou pour les grands...
Fred Burguière : accordéon chromatique et diatonique, trombone, guitare, cornet à pistons, contrebasse, grosse caisse et chant / Mathilde Burguière : piano, tuba, flûte traversière, clarinette, guitare, accordéon, soubassophone, percussions, violoncelle et chœur / Alice Burguière : violoncelle, contrebasse, scie musicale, trombone, guitare, accordéon, tuba, erhu, violon et chœur / Sam Burguière : violon, trompette, guitares, bugle, épinette des Vosges et accordéon
Quelques images...
La presse en parle...
La famille Burguière, Fred, Sam, Alice et Mathilde, n’a pas sa pareille sur scène pour chanter ses racines ou la vie des saltimbanques, nous faire retrouver notre âme d’enfant aussi bien que notre conscience d’homme. Petits cousins de Têtes Raides et arrière-petits-enfants de Brassens, les Ogres et leurs chansons-contes ont déjà 20 ans. Un nouvel album aux invités de marque (Têtes Raides, Lo’Jo), une tournée pour souffler vingt bougies de poésie, de tendresse, et d’intelligence… Allons danser !
Télérama / Valérie Lehoux
Les Ogres ont 20 ans, et toutes leurs dents. Mais comme beaucoup l’ignorent, il est tout sauf superflu d’en parler car, en marge des circuits traditionnels, boudés par les radios, fidèlement absents des plateaux télé également, ils bénéficient d’une exposition médiatiques quasi anorexique. Qu’importe. Dégagé de tout effet de mode, le quatuor fraternel creuse un chemin à part dans le paysage hexagonal. Ces jusqu’au-boutistes de l’indépendance jouissent d’une relation directe et en aucun cas erratique avec le public. C’est à coup sûr là une certaine authenticité qui est récompensée. Alors, c’est peu dire que les Ogres de Barback ont un style unique qui tranche sur le tout-venant actuel avec une spontanéité naturelle, laquelle s’acoquine avec un intellectualisme du cœur. Et pas question pour eux de rester tranquilles quand il faut affronter par les cornes les maux d’une société intolérante et égotiste, le ton prend alors une forme de gravité aussi bien ironique que féroce pour fustiger les défenseurs du repli sur soi. Entre goût viscéral pour la rencontre, regard acéré sur le monde et plaisir du partage, les Ogres de Barback n’ont jamais fermé aucune porte. Il y a chez eux ni plume de sang, ni plume moralisatrice. Avec ce groupe-là, l’utopie, on la vit, on la respire. Et contrairement à ce que le titre couperet de l’album suggère, la tribu peut aussi en appeler à la tendresse […] Au carrefour de la chanson néo réaliste, de l’héritage alternatif et de l’esprit de troupe, les Ogres de Barback ne polissent pas inlassablement le même caillou. Avec leur instrumentarium abondant, ils osent des unions aventureuses […] Plus que jamais ouverts sur la musique du monde, les voilà même réunis avec la fanfare béninoise Eyo’nlé pour écumer tout ce que le pays compte de lieux hospitaliers […] Eh oui, cette anarchie musicale n’aura jamais été autant démocratique et salutaire. Et comme l’appétit de ces Ogres semble encore être gargantuesque, souhaitons-leur « bon vent » pour aborder aussi fastidieusement les deux décennies futures.
France Inter / Patrice Demailly
1h30 - 20 € / 15 € / 12 €
Crédits photographiques : Marion Jongle & Joot Prod