Dans le cadre du Festival Bruissements d’Elles
J’emmène mes ados c’est aussi pour eux !
Karimouche revient, voix forte et sereine, rimes franches et intimes, pour faire résonner ses nouvelles chansons comme un grand tournoiement à la fois assassin et tendre. Son premier album, Emballage d’origine, avait été une des révélations de l’année 2010.
Depuis, ses nombreuses collaborations ont donné naissance à un nouvel album Action, surprenant, varié et audacieux. Comme un autoportrait diffracté et chatoyant, aussi éclaté qu’éclatant, c’est la synthèse jusque-là impossible de Fréhel, des mythiques cheikha des faubourgs d’Afrique du Nord et de Miss Dynamite, de la chanson française et de la culture urbaine, de la sociologie de la France métissée et de l’insolent talent d’une personnalité hors normes.
Karimouche : chant / Kosh : human Beat Box / Olivier Soumali : claviers / Nicolas Mondon : guitare / Antony Gatta : batterie
Quelques images...
La presse en parle...
Un titre, « Action », lancé d’emblée, domine cet album de dix titres. Avec son refrain addictif, elle enchante la mise en scène d’un jeune homme obligé de tourner un film sur sa vie, le tout orchestré par un producteur. Il y a du Andy Warhol dans cette manière de mettre en scène sa propre vie à l’aide des derniers moyens technologiques. Le clip est superbe… Changement de tempo pour la suite, la chanteuse varie les ambiances. Elle reste cinématographique façon western en multipliant les références aux westerns spaghettis avec le bien nommé « Mon nom est … », réclame en douceur sa place au soleil puis propose une ouverture orientale avec un hypnotisant « KI C’KI M’M », écrit par Magyd Cherfi de Zebda. Une pointe de nostalgie plus tard, le beau refrain de « Princes princesses » replonge, à grand renfort de métaphores, l’auditeur dans le monde contemporain. Avec ce disque produit par l’accordéoniste Lionel Suarez, Carima Amarouche, sous influence Zebda, dévoile une personnalité très attachante.
Longueur d’ondes / Patrick Auffret
1h30 - 14 € / 11 € / 8 €
Crédits photographiques : Victor Delfim