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Demande de cartes nationale d’identité et / ou de passeport
Étapes préalables Prenez un rendez-vous et présentez-vous avec les pièces justificatives.
Pour gagner du temps, vous pouvez faire une pré-demande en ligne sur le site
https://ants.gouv.fr Lors du dépôt de la demande, la présence du demandeur est obligatoire, y compris celle du mineur qui doit être accompagné par une personne exerçant l’autorité parentale.
Lors du retrait du titre, la présence du demandeur est obligatoire pour les majeurs et pour les mineurs à partir de 12 ans.
Pièces à fournir
ATTENTION ! Votre demande ne pourra pas être traitée si vous ne disposez pas de toutes les pièces nécessaires et conformes au moment de votre rendez-vous. En cas de dossier incomplet un nouveau rendez-vous vous sera donné.
Original et copie de votre passeport ou de votre précédente carte nationale d’identité, l’un et l’autre doivent être valides ou périmés depuis moins de 5 ans. À défaut, fournir une copie intégrale d’acte de naissance datée de moins de 3 mois.
Une photo d’identité récente (moins de 6 mois), de face format 3,5 x 4 cm, tête nue, sans reflet. Réglementation photo titres d’identités
Un justificatif de domicile daté de moins d’un an, au nom et à l’adresse du demandeur (avis d’imposition, taxe d’habitation ou taxe foncière). Si vous n’avez aucun de ces documents prendre contact avec le service. En cas d’hébergement, y compris pour un jeune majeur chez ses parents, fournir une attestation de l’hébergeant certifiant une résidence de l’hébergé depuis plus de 3 mois, l’original de sa carte d’identité et un justificatif du domicile de l’hébergeant tel que précisé ci-dessus.
Un timbre fiscal que vous pouvez acheter en ligne sur le site https://timbres.impots.gouv.fr
Pour une demande de Carte Nationale d’Identité : Gratuit pour une première demande ou un renouvellement / 25 € en cas de perte ou de vol.
Pour une demande de Passeport : 86 € pour un majeur / 42 € pour un mineur de 15 à 18 ans / 17 € pour un mineur de 0 à 14 ans.
Pour les mineurs prévoir également : L’original et la copie de la pièce d’identité des deux parents.
Une attestation du parent non accompagnant autorisant le parent accompagnant à effectuer une demande de passeport ou cartes nationale d’identité pour son enfant.
En cas de situation de divorce ou de séparation des parents : L’original du jugement désignant le ou les parents exerçant l’autorité parentale.
Le livret de famille.
En cas de garde alternée, fournir en plus le justificatif de domicile des deux parents
En cas de vol du passeport ou de la carte d’identité : Photocopie de la déclaration effectuée au commissariat ou à la gendarmerie
En cas de perte, la déclaration sera faite en mairie
Durée de validité du passeport biométrique : majeur 10 ans / mineur 5 ans
Durée de validité de la carte nationale d’identité : majeur 15 ans / mineur 10 ans
ATTENTION ! les cartes d’identité délivrées a des personnes majeures entre le 2/01/2004 et le 31/12/2013 sont prorogées de 5 ans automatiquement. Il ne pourra pas être procédé au renouvellement anticipé de ces cartes d’identité, sauf : si l’usager justifierait d’un voyage dans un pays de l’union européenne n’acceptant pas les cartes d’identité prorogées
si l’usager n’est pas en possession d’un passeport en cours de validité.
Le retrait de votre carte nationale d’identité et ou de votre passeport :
Les retraits se font sans prise de RDV sur les horaires suivants : du lundi au vendredi les matins de 8 h 15 à 9 h 00
les mercredis et vendredis après-midi de 13 h 30 à 14 h 40
Vous êtes informés par SMS de l’arrivée de votre titre en mairie.
ATTENTION ! Pour des raisons de sécurité, tout passeport non retiré par son titulaire dans un délai de 3 mois, à compter de sa réception, sera détruit.
La Complémentaire Santé Solidaire, ex CMU-C :
Depuis le 1er novembre 2019, la CSS (Complémentaire Santé Solidaire) remplace la CMU-C (Couverture Maladie Universelle Complémentaire) et l’ACS (Aide Complémentaire Santé).
Cette aide est gratuite ou à moins de 1€ par jour selon vos revenus et votre situation professionnelle. Il est également possible de consulter le guide mutuelle santé afin de choisir une aide adaptée à vos besoins.
Fiches et démarches en ligne proposées par l’administration
Garde à vue
Sommaire
par « direction de l'information légale et administrative »
La garde à vue est une mesure de privation de liberté prise à l'encontre d'un suspect lors d'une enquête judiciaire. Le suspect a le droit à un avocat. La durée de la garde à vue est limitée.
Conditions pour une mise en garde à vue
Une personne peut être mise en garde à vue uniquement s'il existe une ou plusieurs raisons plausibles de soupçonner qu'elle a commis ou tenté de commettre une Acte interdit par la loi et passible de sanctions pénales. Cette infraction doit être punie par une peine de prison (et non par une simple amende).
La garde à vue est décidée par un officier de police judiciaire (OPJ), qui peut être un policier ou un gendarme.
La garde à vue doit être l'unique moyen de :
-
poursuivre une enquête impliquant la présence de la personne concernée,
-
garantir la présentation de la personne devant la justice,
-
empêcher la destruction d'indices,
-
empêcher une concertation avec des complices,
-
empêcher tout pression sur les témoins ou la victime,
-
ou de faire cesser l'infraction en cours.

À savoir : une personne suspectée d'une infraction peut aussi être entendue en audition libre.
Durée
La personne en garde à vue n'est pas libre de partir. La durée de la garde à vue est de 24 heures. Mais la personne peut être relâchée plus tôt.
Pour calculer ce délai, le point de départ dépend de la situation de la personne.
* Cas 1 : Arrestation
Le point de départ est l'arrestation. Par exemple, si la personne est arrêtée et menottée le lundi à 15h puis amenée au commissariat à 16h où l'OPJ prononce sa garde à vue, la mesure se finit le mardi à 15h
La garde à vue peut toutefois être prolongée jusqu'à 48 heures uniquement si l'infraction concernée est punie d'au moins 1 an de prison sur autorisation :
-
du procureur dans le cadre d'un flagrant délit ou d'une enquête préliminaire,
-
du juge d'instruction dans le cadre d'une information judiciaire.
Le gardé à vue doit être présenté auparavant au magistrat concerné. Cette entrevue peut se faire devant le magistrat en personne ou par visioconférence.
Pour les affaires graves (trafic de drogue...), la prolongation peut être prolongée jusqu'à 72 heures (voire 96 ou 144 heures, en cas de risque terroriste). Cette prolongation se fait sur décision :
-
du juge d'instruction, lors d'une information judiciaire,
-
ou du juge des libertés et de la détention (JLD) dans les autres cas.
* Cas 2 : Contrôle (alcool ou stupéfiants)
Le point de départ est l'heure du test d'alcoolémie ou de stupéfiants en cas d'infraction routière. Par exemple, une personne est contrôlée le mardi à 19h puis est amenée au commissariat où elle fait d'autres tests jusque 20h. Si une garde à vue est prononcée, cette mesure se terminera donc le mercredi à 19h,
La garde à vue peut toutefois être prolongée jusqu'à 48 heures uniquement si l'infraction concernée est punie d'au moins 1 an de prison sur autorisation :
-
du procureur dans le cadre d'un flagrant délit ou d'une enquête préliminaire,
-
du juge d'instruction dans le cadre d'une information judiciaire.
Le gardé à vue doit être présenté auparavant au magistrat concerné. Cette entrevue peut se faire devant le magistrat en personne ou par visioconférence.
Pour les affaires graves (trafic de drogue...), la prolongation peut être prolongée jusqu'à 72 heures (voire 96 ou 144 heures, en cas de risque terroriste). Cette prolongation se fait sur décision :
-
du juge d'instruction, lors d'une information judiciaire,
-
ou du juge des libertés et de la détention (JLD) dans les autres cas.
* Cas 3 : Dégrisement
Le point de départ est l'heure de placement en chambre de dégrisement. Par exemple, si une personne est placée en dégrisement le jeudi à 22h, sa garde à vue se finit le vendredi à 22h, quelle que soit l'heure où l'OPJ a annoncé la mesure,
La garde à vue peut toutefois être prolongée jusqu'à 48 heures uniquement si l'infraction concernée est punie d'au moins 1 an de prison sur autorisation :
-
du procureur dans le cadre d'un flagrant délit ou d'une enquête préliminaire,
-
du juge d'instruction dans le cadre d'une information judiciaire.
Le gardé à vue doit être présenté auparavant au magistrat concerné. Cette entrevue peut se faire devant le magistrat en personne ou par visioconférence.
Pour les affaires graves (trafic de drogue...), la prolongation peut être prolongée jusqu'à 72 heures (voire 96 ou 144 heures, en cas de risque terroriste). Cette prolongation se fait sur décision :
-
du juge d'instruction, lors d'une information judiciaire,
-
ou du juge des libertés et de la détention (JLD) dans les autres cas.
* Cas 4 : Autre cas
Le point de départ est l'heure d''annonce du placement en garde à vue. Par exemple, si la personne est venue d'elle même au commissariat et qu'un OPJ a prononcé sa garde à vue le lundi à 15h, la garde à vue terminera mardi à 15h.
La garde à vue peut toutefois être prolongée jusqu'à 48 heures uniquement si l'infraction concernée est punie d'au moins 1 an de prison sur autorisation :
-
du procureur dans le cadre d'un flagrant délit ou d'une enquête préliminaire,
-
du juge d'instruction dans le cadre d'une information judiciaire.
Le gardé à vue doit être présenté auparavant au magistrat concerné. Cette entrevue peut se faire devant le magistrat en personne ou par visioconférence.
Pour les affaires graves (trafic de drogue...), la prolongation peut être prolongée jusqu'à 72 heures (voire 96 ou 144 heures, en cas de risque terroriste). Cette prolongation se fait sur décision :
-
du juge d'instruction, lors d'une information judiciaire,
-
ou du juge des libertés et de la détention (JLD) dans les autres cas.
Droits de la personne gardée à vue
Notifications des droits
La personne gardée à vue doit être immédiatement informée par l'officier de police judiciaire, dans une langue qu'elle comprend, des éléments suivants :
-
de la durée maximum de la garde à vue,
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l'infraction qu'elle est soupçonnée d'avoir commise, ainsi que sa date et son lieu présumés,
-
du droit d'être examinée par un médecin,
-
du droit à faire prévenir par la police ou la gendarmerie toute personne avec qui elle vit habituellement ou un membre de sa famille (père, mère, enfant, frère ou sœur). Si elle est de nationalité étrangère, elle peut faire prévenir les autorités consulaires de son pays. La personne gardée à vue peut en plus faire prévenir son employeur. Les policiers ou les gendarmes peuvent également autoriser une communication directe entre le gardé à vue et un de ses proches (par téléphone, par écrit ou en face-à-face), si ça ne nuit pas à l'enquête,
-
du droit d'être assisté par un avocat, choisi par elle ou commis d'office, dès le début de la procédure,
-
du droit d'être assistée par un interprète,
-
du droit de se taire,
-
du droit de présenter des observations au magistrat chargé de la prolongation.
Le gardé à vue est aussi informé de son droit à consulter, au plus vite et au plus tard avant l'éventuelle prolongation de la garde à vue :
-
le procès verbal constatant son placement en garde à vue,
-
l'éventuel certificat médical établi par le médecin,
-
et les procès verbaux de ses propres auditions.

À noter : un document écrit énonçant ces droits est remis à la personne lors de la notification de sa garde à vue.
Droit à un avocat
Si le gardé à vue demande un avocat, sa 1ère audition, sauf si elle porte uniquement sur son identité, ne peut pas débuter sans la présence de l'avocat. avant la fin d'un délai de 2 heures. Le magistrat chargé de l'affaire (juge ou procureur) peut cependant autoriser une audition immédiate.
À son arrivée, l'avocat peut s'entretenir avec son client pendant 30 minutes et consulter :
-
ses procès verbaux d'audition,
-
le procès verbal constatant le placement en garde à vue,
-
et l'éventuel certificat médical établi.
L'avocat peut assister à tous les interrogatoires et prendre des notes.
À la fin de chaque interrogatoire, l'avocat peut poser des questions. L'OPJ peut s'y opposer uniquement si celles-ci sont de nature à nuire au bon déroulement de l'enquête.
L'avocat peut également faire des observations dans lesquelles il peut noter les questions refusées. Ces observations sont jointes à la procédure.
Si le gardé à vue est transportée dans un autre endroit, son avocat est immédiatement averti.
Fouille
La personne gardée à vue peut être fouillée par la police ou la gendarmerie :
-
par palpation : un agent de même sexe touche la personne au dessus de ses vêtements,
-
et/ou par une fouille intégrale : la personne retire quelques vêtements. Cette fouille doit être faite par un agent de même sexe dans un lieu fermé. Elle ne peut pas consister en une mise à nu intégrale.
Seul un médecin peut effectuer une fouille à corps impliquant une investigation corporelle.
Fin de la garde à vue
À l'expiration du délai et des éventuelles prolongations, la personne gardée à vue est :
-
remise en liberté,
-
ou déférée, c'est-à-dire présentée au juge ou au procureur qui décidera des suites à donner. Avant cette présentation, la personne peut être gardée pendant 20 heures au tribunal après la fin de sa garde à vue. Durant ce délai, la personne ne peut pas être interrogée.
Pour en savoir plus
- Droits d'une personne placée en garde à vue - Information pratique - Ministère chargé de la justice
Questions - Réponses
Références
-
Code de procédure pénale : article 62-2
- Conditions pour un placement en garde à vue
-
Code de procédure pénale : articles 63 à 63-5
- Droits du gardé à vue
-
Code de procédure pénale : articles 77 à 77-2
- Pouvoirs de l'officier de police judiciaire et du procureur en enquête préliminaire
-
Code de procédure pénale : articles 706-88 à 706-88-1
- Durée de la garde à vue applicable aux actes de terrorisme et à la criminalité organisée
-
Code de procédure pénale : articles 803-2 et 803-3
- Défèrement devant un magistrat
-
Décision du Conseil constitutionnel du 18 novembre 2011 relative à l'audition libre
- Droit de quitter à tout moment les locaux de police ou de gendarmerie en cas d'audition libre
-
Décision du Conseil constitutionnel n°2012-253 du 8 juin 2012 relative au séjour en dégrisement : considérant 9
- Prise en compte du passage en cellule de dégrisement dans la durée de garde à vue
-
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Décision du Conseil constitutionel n° 2012-257 QPC du 18 juin 2012 relative aux enquêtes préliminaires
-
Circulaire du 23 mai 2014 sur le droit à l'information dans le cadre des procédures pénales
- Point de départ pour calculer le temps d'une garde à vue
Services et formulaires en ligne
-
Demande d'indemnisation d'un avocat pour l'assistance d'une personne dans le cadre d'une garde à vue ou d'une retenue
- Formulaire - Cerfa n°14454*05